Notre système agricole et alimentaire est à bout de souffle.
Alors que la guerre en Ukraine est instrumentalisée pour pousser encore plus une logique productiviste et qu’il nous reste 3 ans pour réduire drastiquement nos émissions de CO2 selon le dernier rapport du GIEC, les élections législatives offrent de nouvelles perspectives aux citoyen·ne·s et paysan·ne·s !
Nous devons repenser notre système au profit d’un modèle durable, juste et démocratique. Les solutions sont déjà là : nous pouvons, dès aujourd’hui, nous appuyer sur des alternatives portées par de nombreux·ses paysan·nes et citoyen·nes au niveau local, national et international. Seule manque la volonté politique pour les soutenir et les faire changer d’échelle. Pour y parvenir, une démocratie alimentaire impliquant citoyen·nes et paysan·nes dans les décisions est donc nécessaire : NOUS PRODUISONS, NOUS MANGEONS, NOUS DÉCIDONS !
Face à la crise agricole liée à la guerre en Ukraine, deux projets de société se dessinent :
Parmi les candidates et les candidats à l’élection présidentielle, qui choisira la voie permettant de #nourrirlesgens ?
Si la guerre en Ukraine rappelle de façon tragique la fragilité de notre système agroalimentaire, trop dépendant de certaines matières premières importées, elle met aussi en lumière les manœuvres délétères des défenseurs d’une production agricole industrielle.
Notre système agricole et alimentaire doit être repensé au profit d’un modèle agricole durable, juste et démocratique. Les solutions incarnant ce modèle sont déjà là : nous pouvons nous appuyer sur des alternatives portées par de nombreux paysan·ne·s et citoyen·ne·s aux niveaux local, national et international, il ne manque que la volonté politique pour les soutenir et les faire changer d’échelle.
Interpellons les candidat·e·s à l’élection présidentielle sur leur vision de l’agriculture !
Ne laissons pas les géants de l’agro-industrie instrumentaliser les conséquences agricoles de la guerre en Ukraine pour sacrifier la souveraineté alimentaire des pays tiers et l’environnement : si demain vous êtes président, la transition agro-écologigue qui permet de #nourrirlesgens et l’autonomie des paysans, ça commence quand ?
Interpellez les candidat·e·s !
Face à la crise agricole engendrée par la guerre en Ukraine, les organisations expriment leurs inquiétudes sur l’orientation politique proposée à court-terme par le gouvernement au sein de son plan de résilience, et les adaptations apportées à la stratégie européenne “De la ferme à la fourchette”. Elles interpellent également les candidats et candidates à l’élection présidentielle sur leurs visions à long terme des politiques agricoles et alimentaires, et leur soumettent une série de propositions pour repenser en profondeur notre système alimentaire afin qu’il soit plus résilient face aux crises d’aujourd’hui et de demain.
Au niveau national, si certaines mesures du plan de résilience vont dans le bon sens (renforcement du Plan Protéines Végétales par exemple), d’autres ne constituent qu’une nouvelle perfusion, à hauteur de 550 millions d’euros, à un modèle dysfonctionnel et renforcent encore la dépendance des agriculteurs et agricultrices aux intrants chimiques (engrais de synthèse et pesticides) et à l’importation d’alimentation animale.
Un double discours inquiétant d’E. Macron qui montre ses limites en matière d’écologie
Le président a annoncé la nécessité de produire davantage en Europe, et ce, tout en respectant les normes environnementales en vigueur. Bien que ces mots semblent en apparence positifs, ils masquent la véritable intention d’Emmanuel Macron candidat, puisqu’il a également annoncé son souhait de revenir sur la stratégie “De la ferme à la fourchette” .
En effet, sous couvert de “produire plus pour nourrir le monde”, le ministre de l’agriculture J. Denormandie et le président E. Macron ont relayé, dans le cadre de la PFUE, les mesures portées par l’agroindustrie et la FNSEA en particulier : mise en culture pour la dernière année de la PAC actuelle des surfaces d’intérêt écologique – dont jachères essentielles à la biodiversité et à la restauration des sols, et autorisation de l’usage de pesticides sur ces surfaces. Nos organisations dénoncent fortement ce rétropédalage environnemental de la Commission européenne et du gouvernement français. Rétropédalage d’ailleurs décrié récemment par plus de 300 scientifiques et chercheurs du monde entier et qui ressemble fort à un cadeau fait aux lobbies agroindustriels, qui n’ont pas attendu la guerre en Ukraine pour promouvoir sans relâche, cette fausse solution de “produire plus” pour “libérer le potentiel agricole de la France”.
Une vision productiviste à contre-sens de la sécurité alimentaire mondiale
En tant que président du Conseil de l’Union européenne, Emmanuel Macron a récemment annoncé la mise en place d’un plan d’urgence pour la sécurité alimentaire : FARM (Food and Agriculture Resilience Mission) S’il faut saluer le fait que la France prenne la mesure de la crise alimentaire qui se profile, FARM semble faire fi des connaissances et analyses sur les causes structurelles de la faim dans le monde, et se concentre sur de simples enjeux de production et gestion des marchés.
“Produire plus” pour répondre à un manque de disponibilité n’est pas la solution : nous produisons suffisamment de nourriture pour nourrir l’ensemble de l’humanité. Certes, il y a un risque de pénurie alimentaire à moyen terme (12 à 18 mois), mais il est possible d’y répondre en produisant autrement, en utilisant une partie des sols actuellement destinés à l’alimentation animale et aux cultures énergétiques pour la production d’alimentation humaine et en renforçant les capacités productives des pays en développement pour assurer leur souveraineté alimentaire.
Les organisations de la société civile appellent les candidat-e-s à se saisir des enjeux agricoles et alimentaires et à faire les bons choix
Alors que le modèle agricole prôné par la FNSEA depuis 60 ans a aggravé la dépendance de notre système aux énergies fossiles et à un marché très mondialisé et volatile, il est temps de s’attaquer aux causes structurelles de cette situation qui nous conduit droit dans le mur. Cette guerre doit être l’occasion de faire le choix de la durabilité et de la transition, et les candidats et candidates à l’élection présidentielle doivent proposer des mesures concrètes pour aller en ce sens. La France doit notamment demander une session extraordinaire du Comité sur la Sécurité Alimentaire Mondiale pour coordonner une réponse à la crise à la hauteur des enjeux et de la future souveraineté alimentaire mondiale.
Pour sortir de nos dépendances, assurer la souveraineté alimentaire des peuples et garantir le droit à une alimentation saine et de qualité, tout en préservant la santé de notre planète, il est urgent de soutenir le monde agricole et d’engager la transition des modèles actuels de consommation et de production alimentaires vers des systèmes réellement agro-écologiques et relocalisés à forte résilience. Nos organisations proposent au gouvernement et aux candidat.es à l’élection présidentielle des mesures concrètes à mettre en œuvre à court et moyen terme, et ce aux niveaux national, européen et international.
Depuis 60 ans les décisions politiques ont aggravé la dépendance des agriculteur·rices aux énergies fossiles et à un marché très mondialisé et volatile. Par ailleurs, le dernier rapport du GIEC appelle à des mesures immédiates pour éviter la catastrophe climatique et sociale tandis que la guerre en Ukraine met elle aussi en exergue la nécessité d’une transition vers plus de durabilité.
Les candidats et candidates aux élections législatives doivent s’emparer de ces enjeux !
Nous attendons des propositions concrètes pour garantir notre souveraineté alimentaire, respecter le droit à une alimentation saine et de qualité pour toutes et tous et préserver la santé de notre planète. Il est urgent de soutenir les agriculteur·rices afin d’engager la transition des modèles actuels de consommation et de productions alimentaires vers des systèmes résilients, relocalisés et réellement agroécologiques.
Nos organisations appellent les candidat·es aux législatives à se saisir des enjeux agricoles et alimentaires !
Le 12 et le 19 juin prochain, nous élirons nos futur·es député·es. Pour mettre fin à l’immobilisme politique sur les enjeux agricole et alimentaire lors du prochain quinquennat, le résultat des élections sera crucial. Alors, partout en France, nos organisations se mobilisent dans les circonscriptions pour rassembler candidat·es, paysan·nes et citoyen·nes.
Vivre dans un petit logement peut sembler être un défi de taille, mais avec les bons aménagements et une organisation stratégique, il est possible de créer un espace fonctionnel et confortable. Que vous habitiez dans un studio, un appartement exigu ou une tiny house, ce guide vous fournira des astuces ingénieuses pour optimiser l’espace et profiter pleinement de votre chez-vous, même dans les plus petites superficies, qui sont souvent le meilleur investissement immobilier possible.
Points clés :
L’un des plus grands défis dans un petit logement est de trouver suffisamment d’espace de rangement. Heureusement, il existe de nombreuses solutions créatives pour maximiser l’espace de rangement sans encombrer votre intérieur.
Commencez par identifier les espaces inutilisés tels que les coins, les dessous de lits ou les espaces sous les escaliers. Installez des étagères sur mesure, des tiroirs coulissants ou des rangements suspendus pour tirer parti de ces zones souvent négligées.
Optez pour des meubles de rangement astucieux comme des bancs avec compartiments intégrés, des tables basses avec tablettes ou des lits avec espaces de rangement intégrés. Ces meubles multifonctionnels vous permettront de gagner de l’espace précieux sans sacrifier le confort.
Les meubles transformables sont une véritable bénédiction pour les petits espaces. Ils offrent une polyvalence inégalée en combinant plusieurs fonctions en un seul meuble, vous permettant ainsi d’économiser de l’espace sans compromettre la fonctionnalité.
Les lits escamotables et les canapés-lits sont des choix populaires pour les studios et les petits appartements. Pendant la journée, ils peuvent servir de canapé confortable, puis se transformer en un lit douillet pour la nuit.
Les tables à abattants et les bureaux pliants sont également des options à considérer. Lorsqu’ils ne sont pas utilisés, vous pouvez les replier pour dégager de l’espace au sol.
Dans les petits logements, il est essentiel d’exploiter l’espace vertical pour gagner de la place. En tirant parti des murs et des plafonds, vous pourrez créer un espace plus aéré et fonctionnel.
Les étagères murales et les bibliothèques sont des solutions idéales pour ranger vos livres, objets décoratifs et autres articles tout en libérant de l’espace au sol.
Envisagez également d’installer des rangements suspendus pour stocker vos vêtements, chaussures ou accessoires. Ces solutions compactes vous permettront de profiter d’un espace de rangement supplémentaire sans encombrer votre intérieur.
Dans un petit logement, il est crucial de délimiter visuellement les différentes zones pour créer une impression d’espace distinct et éviter un sentiment d’entassement.
Les cloisons amovibles et les paravents sont des options pratiques pour séparer les espaces tout en conservant une certaine fluidité. Choisissez des modèles légers et transparents pour ne pas obstruer la lumière naturelle.
Vous pouvez également utiliser des tapis ou des revêtements de sol différenciés pour délimiter les zones sans avoir recours à des cloisons physiques. Cette technique subtile créera une séparation visuelle tout en gardant un aspect ouvert.
Enfin, n’oubliez pas que les couleurs, les matériaux et l’éclairage peuvent avoir un impact considérable sur la perception de l’espace dans un petit logement.
Privilégiez les couleurs claires et les tons neutres sur les murs et les plafonds pour créer une sensation d’espace et de luminosité. Vous pouvez ajouter des touches de couleur vive à travers des accessoires décoratifs pour apporter de la personnalité.
Les matériaux réfléchissants comme le verre, le métal brossé ou les miroirs stratégiquement placés peuvent également contribuer à agrandir visuellement un espace restreint en renvoyant la lumière.
Enfin, maximisez l’éclairage naturel en installant des fenêtres ou des puits de lumière. Complétez avec un éclairage artificiel stratégique, comme des lumières encastrées ou des appliques murales, pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante.
Vivre dans un petit logement ne signifie pas nécessairement vivre à l’étroit. En suivant ces astuces ingénieuses pour optimiser l’espace, vous pourrez créer un chez-vous fonctionnel, confortable et esthétique, même dans les plus petites superficies. N’ayez pas peur d’explorer des solutions créatives de rangement, de choisir des meubles multifonctionnels et de jouer avec les couleurs, les matériaux et l’éclairage pour donner une impression d’espace. Avec un peu d’ingéniosité et d’organisation, votre petit logement deviendra un véritable havre de paix où il fera bon vivre.
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Nous sommes des organisations paysannes, citoyennes, environnementales, de défense du bien-être animal et de solidarité internationale, réunies à l’occasion des élections présidentielle et législatives autour du constat que les enjeux liés à notre agriculture et à notre alimentation ne sont pas abordés dans la campagne alors même que notre futur dépendra du sort que le prochain gouvernement et la prochaine Assemblée Nationale leur réserveront.